Il y a des jours qui resplendissent à l’envers.
Des fulgurances arides, des morceaux de terre sèche.
Des tendresses dégradées, des hélices de papier.
Des éclairs posés sur le doigt, des filaments embourbés du ciel.
Des fusées argentées, des fleurs de garance émasculées.
Des peurs plein les mains, des matins bleus dans Vienne.
Des soirs transparents de Bohème, des brisures de mots sur les lèvres.
Des horizons naufragés, des nuages vacillants.
Des détours désertiques, des chemins engloutis.
Des poussières décharnées, des funambules tremblants.
Il y a des jours qui resplendissent à l’envers.