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( ÉTÉ PRESSÉ )

How to Press Flowers and Keep Summer’s Wandering Moments in a Sketchbook

Il y a des saisons que (NØ) ne veut pas oublier.
Un sentier baigné de lumière, une fleur à ses pieds, la brise glissant dans les herbes hautes pendant que le soleil penche, doré.
Ce ne sont pas des histoires à écrire — mais à presser. Silencieusement. Délicatement. Entre les pages.

Cet été, (NØ) a marché avec des pétales dans les poches. Elle ne les a pas ramenés pour les faire sécher, mais pour les garder. Presser les fleurs est devenu une manière de retenir les heures, comme glisser un rayon de soleil entre deux feuilles de papier. Un geste simple — à la fois pratique et mémoire — qui a dessiné ce petit carnet d’été.

ENTRE DEUX PLANCHES : LA PRESSE À FLEUR

Le poids silencieux de ce qui devient souvenir

Voici la presse. En bois. Tiède. Les vis tournent lentement. Elle ne se hâte pas. Les fleurs lui sont confiées — posées entre feuilles buvard, carton, encore du buvard.
La fleur s’assouplit. Les jours passent. Sa couleur pâlit, ou s’intensifie de manière inattendue. Sa forme s’aplatit, devient autre chose. Quelque chose qu’on garde.

Chaque fleur devient moins elle-même… et davantage son essence.

OUTILS POUR L’IMMOBILE

Pincette, ciseaux, colle : pour des gestes calmes

C’est un travail minuscule. Lent. Il faut des doigts qui écoutent. Une pincette soulève la tige fragile. Les ciseaux coupent ce qui dépasse.
Une goutte de colle, juste là — pas plus. On ne presse pas. On laisse la fleur se poser. La page attend. La respiration ralentit.

Dans ces gestes, il y a une forme de révérence. Un rythme doux, qui honore la tendresse de la fin de l’été.

UNE FLEUR, UNE HISTOIRE

Une fleur pressée, comme une mémoire rendue visible

La première fleur ouverte ressemblait à un soupir. Une renoncule sauvage, autrefois vive, devenue soie fanée.
Son cœur est resté intact. Ses pétales fins, presque transparents, ont gardé le souvenir du vent.

(NØ) l’avait cueillie seule, un peu avant midi. Elle se souvient de la poussière sur ses doigts, du chemin qui se resserrait sous les arbres.
Aujourd’hui, la fleur vit dans un carnet. Immobile. Mais vivante, d’une autre manière.

L’ARRÊT ENTRE LES PAGES

Outils posés, le moment repose

Il y a un silence particulier, après avoir fait. La pincette est posée. La colle refermée.
Les mains portent encore des traces d’or, des poussières vert tendre. La table est en désordre — fragments de tiges, pétale oublié, ciseaux pris dans la lumière.

C’est dans ce calme imparfait que les souvenirs s’installent vraiment.

FEUILLETER : UN ÉTÉ CONSERVÉ

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Un carnet de pétales, des pages d’errance

(NØ) tourne les pages maintenant.
Une pâquerette, douce comme un nuage.
Un bouquet de fleurs inconnues, petites et obstinées.
Une feuille qui sent encore un peu la colline.

Chaque page est un lieu, un jour, une lumière.
Pas une image. Pas une note.
Une présence.
Pressée sur le papier.
Gardée entre les lignes.
L’été de (NØ).

PÉTALE FINAL

Conserver l’été…

Il n’y a pas besoin de perfection. Pas besoin de fleurs rares, ni de carnets impeccables. Il suffit d’errer. De ramasser. De s’asseoir dans le silence. De laisser les mains faire doucement. Et d’observer en silence ce que la saison a à nous offrir.

Essayez : pressez une fleur d’une promenade, d’un instant, d’une émotion. Qu’elle devienne une page. Un petit morceau de temps… qui ne s’enfuit pas.

Du pétale au papier, de la lumière à la page — c’est ainsi que la mémoire reste.

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